Ela Somda, 16 ans garde un mauvais souvenir de son aventure à Ouagadougou. « Je travaillais avec une femme gendarme. Chaque fois elle me frappait et insultait mes parents. Je me réveille à 4h. Je nettoie la maison, je balaie dehors. Puis je lave les habits (…) Je ne me couche que lorsqu’elle dort », se rappelle encore la jeune fille, 3 ans après. Comme elle, de nombreuses filles s’adonnent à l’exode rural malgré les conséquences parfois désastreuses.