En trois ans, le jeune Ibrahim Béré a enseigné le français et l’anglais dans trois établissements privé d’enseignement secondaire de trois régions du Burkina. Le jeune enseignant dit faire face à de mauvaises conditions de travail. Des salaires en deçà du travail abattu, des retards et/ou des arriérés de salaires, des licenciements abusifs. « Vous allez voir des gens qui sont dans des établissements avec un salaire de 80 000 F CFA ; d’autres même 75 000 F CFA », explique l’enseignant. Comme Ibrahim, de nombreux enseignants du secteur privé disent se sentir marginalisés dans le système éducatif burkinabè.