L’Homme politique burkinabè n’inspire pas confiance, de l’avis de Marcel Dakissaga, membre du Balai citoyen, invité à l’émission Ya’débat de ce vendredi 16 octobre. La raison, selon lui, les promesses électorales non tenues. « Les gens vont juger l’Homme politique en fonction des promesses et de ce qu’il met en œuvre », explique-t-il. Simplice Ouédraogo, jeune engagé en politique, dit comprendre cette image écornée du politique, car « la confiance s’établit sur la base des actions ». Mais, il y met un bémol, « On fait des promesses, mais la réalité sécuritaire, sanitaire du terrain rattrape. En ce moment les priorités ne peuvent que changer », prévient-il. Pour Simon Pierre Douamba, chargé de suivi et évaluation du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), les citoyens sont en partie responsables du comportement des politiques. « Le changement ne viendra pas des Hommes politique », estime-t-il. Il faut, préconise Simon Pierre Douamba, éduquer les populations sur l’engagement citoyen afin que celui qui s’engage en politique, voit en cela « un engagement à servir son pays et non comme un métier ».