Diplômé en astronomie d’une université en Lybie, Idrissa Maiga, ne parle que l’arabe et le mooré (langue locale). Après des études supérieures dans ce pays du Maghreb, le jeune arabophone de retour au Burkina est confronté à la langue française dans le milieu professionnel. De l’astronomie, c’est finalement dans l’enseignement franco-arabe, qu’il réussit à s’intégrer. De nombreux jeunes burkinabè diplômés des universités arabes disent avoir recours à de nouvelles qualifications, pour espérer décrocher un emploi.